Stocker du carbone dans les sols français, quel potentiel au regard de l’objectif 4 pour 1000 et à quel coût ? - IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (<b>anciennement Cemagref</b>) Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport D’expertise Collective) Année : 2020

Stocker du carbone dans les sols français, quel potentiel au regard de l’objectif 4 pour 1000 et à quel coût ?

1 UMR ISPA - Interactions Sol Plante Atmosphère
2 ECO-PUB - Economie Publique
3 AGIR - AGroécologie, Innovations, teRritoires
4 UREP - Unité Mixte de Recherche sur l'Ecosystème Prairial - UMR
5 DEPE - Délégation à l'Expertise scientifique collective, à la Prospective et aux Etudes
6 Agriculture et Agroalimentaire Canada
7 CEREGE - Centre européen de recherche et d'enseignement des géosciences de l'environnement
8 CESAER - Centre d'Economie et de Sociologie Rurales Appliquées à l'Agriculture et aux Espaces Ruraux
9 Cirad - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement
10 IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture
11 CESBIO - Centre d'études spatiales de la biosphère
12 Bioemco - Biogéochimie et écologie des milieux continentaux
13 ECOSYS - Ecologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes
14 URSols - Unité de Science du Sol (Orléans)
15 BETA - Bureau d'Économie Théorique et Appliquée
16 P3F - Unité de Recherche Pluridisciplinaire Prairies et Plantes Fourragères
17 LCE - Laboratoire Chrono-environnement (UMR 6249)
18 PEGASE - Physiologie, Environnement et Génétique pour l'Animal et les Systèmes d'Elevage [Rennes]
19 LSCE - Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement [Gif-sur-Yvette]
20 SMART-LERECO - Structures et Marché Agricoles, Ressources et Territoires
21 InfoSol - InfoSol
22 SAS - Sol Agro et hydrosystème Spatialisation
23 UMR SYSTEM - Fonctionnement et conduite des systèmes de culture tropicaux et méditerranéens
24 UMRH - Unité Mixte de Recherche sur les Herbivores - UMR 1213
25 Agronomie
26 BEF - Unité de recherche Biogéochimie des Ecosystèmes Forestiers
27 ASTRO - Agrosystèmes tropicaux
28 LAE-Colmar - Laboratoire Agronomie et Environnement - Antenne Colmar
29 DV-IST - DIST Délégation Information Scientifique et Technique
Sylvain Pellerin
  • Fonction : Directeur scientifique
  • PersonId : 1203893
Laure Bamière
Laurent Augusto
Eric Ceschia
Nathalie Delame
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1203895
Manuel Martin
Jean Roger-Estrade
  • Fonction : Auteur
Jorge Sierra
Valérie Viaud
Regis Grateau

Résumé

Nous souhaitons ici avoir une pensée pour nos deux collègues Bassem Dimassi et Jérôme Balesdent, qui étaient impliqués dans cette étude et nous ont quittés prématurément. Bassem Dimassi avait travaillé au tout début de l’étude, en 2017, pour mener un travail de simulation préliminaire. Il s’agissait d’estimer des quantités de carbone à apporter au sol pour augmenter le stock de 4p1000 par an. Les résultats obtenus à l’échelle de la France et avec un haut niveau de résolution ont ainsi constitué une référence précieuse pour la suite de l’étude. Formé à l’Institut National d’Agronomie de Tunis en 2006, il avait construit sa trajectoire scientifique sur cette thématique du stockage de carbone dans le sol, encadré par Claire Chenu et Benoit Gabrielle en master, puis par Bruno Mary en thèse, et par Manuel Martin lors de son post doctorat au sein de l’unité InfoSol où il a travaillé jusqu’à la fin de l’année 2017. Bassem possédait une personnalité amicale, sincère et attachante, dont témoignent tous ceux qui ont pu le côtoyer. Jérôme Balesdent était un chercheur mondialement reconnu pour ses travaux sur la matière organique des sols, dont il a contribué à élucider la dynamique en mobilisant l’abondance relative des différents isotopes du carbone. En plus de cette brillante carrière, il s’était impliqué dans l’expertise scientifique, en participant en 2002 à l’expertise « Stocker du carbone dans les sols agricoles de France » puis à la présente étude, dans laquelle, au-delà du chapitre dont il était un des coordinateurs, il était très engagé pour stimuler la réflexion collective. C’est d’ailleurs dans une publication cosignée avec Dominique Arrouays en 19993 que l’on trouve la première mention de l’idée du 4 pour 1000 : « Les matières organiques des sols de la planète contiennent 1 500 milliards de tonnes de carbone, et constituent le plus gros réservoir superficiel échangeant du carbone avec l'atmosphère. Il s'agit d'une source ou d'un puits potentiel de CO2 énorme : à titre d'illustration, une augmentation annuelle de ce réservoir de seulement 0,4% par an stockerait autant de carbone que la combustion de carbone fossile n'en émet. » Jérôme avait mis beaucoup de son énergie dans ce travail d’appui aux politiques publiques, mobilisant ses connaissances, sa rigueur scientifique et son sens très fin des relations humaines. Il y voyait une forme d’engagement du chercheur pour contribuer à la résolution des enjeux planétaires. Sa disparition à l’été 2020 a plongé tous ses collègues dans une grande tristesse. Sa modestie, son ouverture d’esprit et sa bienveillance étaient reconnues et appréciées de toutes et tous.
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4pM-Synthèse-Novembre2020.pdf (6.04 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-02284521 , version 1 (30-08-2021)

Identifiants

Citer

Sylvain Pellerin, Laure Bamière, Camille Launay, Raphaël Martin, Michele Schiavo, et al.. Stocker du carbone dans les sols français, quel potentiel au regard de l’objectif 4 pour 1000 et à quel coût ? : Synthèse du rapport d'étude. [0] Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie. 2020, 114 p. ⟨hal-02284521⟩
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