Etat des lieux de la question européenne
Abstract
Depuis le début de la décennie, le projet de Constitution pour l’Europe est devenu la principale préoccupation des instances et dirigeants européens. Au Royaume-Uni, il a progressivement supplanté la question de l’adoption de l’euro. Le gouvernement travailliste au pouvoir a ainsi navigué dans les méandres de ce projet jusqu’à ce que Gordon Brown, Premier ministre, décide finalement d’adopter le nouveau traité modificatif sans recours au référendum. Les conservateurs, qui persistaient à s’inscrire dans un cadre eurosceptique, ont instrumentalisé cette « trahison » afin de camoufler leur très hasardeuse politique européenne tandis que les libéraux-démocrates s’ancraient davantage dans leur refus de faire des avantages de la participation à l’Europe une de leurs priorités.