Poème
Abstract
Nous fîmes le tour de la forêt sans croiser un seul arbre amisans mettre la main sur le moindre lambeau de la robe de Dieu ou de son écorceune mousse médisante semait la discorde entre arbres résidents et ceux végétant en bordure des ornièresle soleil vieillissait et les résineux inflammables prenaient leurs distances avec les dernières étincelles capables de les transformer en torches L'hiver venuet le soleil enfermé à double tour dans son cerclela forêt migra sous notre toit avec sa horde d...